Survol
Pour une mission de reconnaissance
À travers le temps, de nombreux témoignages d’anciens élèves ou d’anciens membres du personnel soulignent leur plaisir et leur fierté d’avoir étudié ou travaillé à St-Ex. D’ailleurs, l’existence même de l’Association des anciens et la forte fréquentation de son site Web démontrent cet attachement. Le comité de l’historique veut en retracer le filon directeur. Il vous invite à faire ce survol, en parlant :
- des valeurs transmises ;
- de la mentalité créée ;
- d’événements significatifs.
Dessine-moi une école
Le nom choisi pour l’école, par les commissaires de l’époque, est celui d’Antoine de Saint-Exupéry.
Dans le hall d’entrée principale, vous avez tout loisir de regarder 19 tableaux relatant et illustrant la vie de cet homme, écrivain et pilote, né en France en 1900.
L’aviateur, le poète, ses œuvres littéraires nombreuses, dont la plus connue de toutes, «Le Petit Prince», nous ont souvent inspirés.
En voici quelques exemples :
Vol de Nuit, L’Explo et L’Odyssée d’Antoine Le Courrier de St-Ex, La Coopérative Le Petit Prince, La Caisse populaire St-Ex ; Cinantex, Les deux murales d'aluminium, |
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Vol-Performance YUL, Reportex, Le Réverbère, Le sigle de l’école Trois grandes murales, |
Bas Carte
Dans «Le Petit Prince», ce dernier demande à l’aviateur : «dessine-moi un mouton».
De même, on aurait pu dire : «dessine-moi une école».
Pour en savoir davantage sur l’origine du nom, Tableau 1.
Une école : Sa construction... Ses modifications
Au cours des années soixante, le ministère de l’Éducation instaure les polyvalentes où l’enseignement général et l’enseignement professionnel sont offerts dans un même établissement, grâce au regroupement des élèves, à la diversité des matières et aux équipements spécialisés.
C’est dans ce contexte que l’école Antoine-de-Saint-Exupéry ouvre ses portes pour l’année scolaire 1972-1973, afin de desservir les élèves de Saint-Léonard, secteur francophone, de la 2e à la 5e secondaire ainsi qu’à certains de l’adaptation scolaire de la Commission scolaire Jérôme-Le Royer. L’inauguration a lieu le 18 mai 1973.
Pour revivre la construction et l’inauguration, tableau 2 , retrouvez : Robert Bureau, tableau 3, retrouvez : Robert Bureau, André Brûlé, René Bergeron, Francine Pellerin, Robert Fortier, Jocelyne Chaussé, Jean-Guy Camirand.
Cet établissement, bâti sur deux étages, connaît, au cours des ans, de multiples transformations :
1973 Le bloc sportif est finalisé;
1983 Une piscine intérieure est ajoutée;
86-89 Une majorité des ateliers du secteur professionnel est démantelée;
90-99 Un aménagement paysager métamorphose magnifiquement le terrain avant de l’école ;
2001 Une aile est construite pour l’arrivée de la première secondaire ;
2002 Une aile est construite pour la formation des adultes.
L’aire de stationnement est ainsi grandement modifiée.
Des objectifs... Du coeur
Cette école naît d’un rêve, celui de créer un milieu ayant pour caractéristique de favoriser :
- Un contact privilégié prof/ élève ;
- L’apprentissage de l’autonomie et de la liberté.
Robert Bureau, le premier directeur, son équipe de direction et d’enseignants choisissent les horaires modulaires flexibles (HMF) afin de se doter d’une organisation scolaire et d’un régime pédagogique répondant à ces objectifs.
Bien que le règne des HMF ne puisse être maintenu qu’une dizaine d’années, tous les autres types d’horaire qui ont cours à St-Ex respectent toujours le principe fondamental de favoriser une personnalisation de l’enseignement, de l’encadrement et de faciliter la vie étudiante.
Durant les premiers 35 ans de son histoire, huit directeurs se succèdent. Parmi ses nombreux directeurs adjoints (environ 40), trois d’entre eux seront promus directeurs de St-Ex. Le personnel y est relativement stable ; plusieurs y travailleront jusqu’au moment de leur retraite avec engagement et dynamisme. Cette vitalité se manifeste dans le déroulement de la vie au quotidien :
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En majorité, le personnel de cette école œuvre à St-Ex plus qu’il n’y travaille. C’est ce qui a fait et fait encore la force de cette institution.
Les élèves... Un bon souvenir
Environ quinze mille élèves fréquentent St-Ex depuis son ouverture. Au tout début, elle en compte 2200 par année; ce nombre fluctuera entre 1400 et 2000 par la suite. Cette école francophone accueillera, parmi eux, des jeunes d’origines diverses. En 1972, on compte une vingtaine d’ethnies, en 1992, une cinquantaine et en 2008, on en dénombre 76.
Tout au long de ces années, St-Ex reçoit une clientèle hétérogène et aux parcours scolaires variés. La formation générale et la formation professionnelle (offerte pendant une quinzaine d’années), avec leur système d’options, permettent à chacun de développer ses talents et d’accéder à son rêve de devenir informaticienne, pompier, mécanicien, scientifique, médecin, enseignante, comédienne, etc. Un grand nombre réussira; les fiches des anciens en témoignent.
Au cours des ans, s’ajoutent :
1992, un programme sports-études ;
1997, un programme pour les classes d’accueil ;
2002, un programme langue-études.
L’école étant désignée pour recevoir une clientèle en adaptation scolaire, on retrouve dans les classes spéciales des élèves présentant tantôt, une déficience intellectuelle légère avec ou sans troubles associés, tantôt, des difficultés d’apprentissage avec ou sans troubles de comportement.
Parmi toutes ces clientèles, un certain nombre d’élèves bénéficient de mesures d’aide ponctuelles ou à plus long terme, tant au niveau pédagogique qu’au niveau personnel ou social. L’équipe scolaire travaille en collaboration avec les parents et les ressources communautaires.
Plusieurs anciens disent clairement avoir évolué avec succès, entre autres, grâce aux valeurs de respect et d’autonomie si chères à
St-Ex. En majorité, les élèves gardent de leur passage, un bon souvenir.
Une école dans sa communauté...
Au fil des ans, le personnel de l’école crée des liens de plus en plus étroits avec la communauté de Saint-Léonard.
- Un partage de services, d’espaces, une collaboration à travers plusieurs événements, dont entre autres, les Jeux du Québec (hiver 1983) alimentent régulièrement ce lien.
- L’exposition «Le petit Prince dans sa cité» au printemps 2005 maintient cette tradition.
Tableau 4, Michel Soumis, Armand Gaudreault, Hubert De Palma, Bernard Bonin, Renée Aubin, Fernand Malo, Micheline Loranger, Claude Saint-Jean, J.-Guy Camirand, Guy Maillé, André Soucy,
Tableau 5, Josée Alarie, Nicole Vajda, Emilio Panetta,
Tableau 6, Normand Desmarteau, Jacques Armstrong,
Tableau 7, J.-Guy Camirand, Normand, Desmarteau.
Une école, milieu de vie
UNE ÉCOLE, MILIEU DE VIE
très bien la mentalité qu’on a voulue y créer et les moyens choisis pour y accéder.
Où
Créer des liens, c’est important
Pour
L’apprentissage
De l’autonomie
De la responsabilité
De la liberté
Des savoirs
Par
Une pédagogie adaptée
Contact prof-élève privilégié
Gestion de temps souple
Support technologique
Par
Une vie interethnique enrichissante
Structure d’accueil
Respect des différences
Ouverture sur le monde
Par
Une vie étudiante dynamique
Sentiment d'appartenance
Implication énergisante
Climat humanisant
Par
Un encadrement personnalisé
Réponse aux besoins des jeunes
Intervention adéquate
Valorisation continue
Avec
Une équipe-école engagée
Dans
La communauté de Saint-Léonard
En
Continuité avec l’Association des anciens
Bottom
L’école secondaire
ANTOINE–DE–SAINT-EXUPÉRY
. . . au service de nos jeunes depuis 35 ans . . .
Poursuivons cette histoire par décennies.